Deux réflecteurs sont présentés dans la documentation ci-dessus : un réflecteur ovoïde fournissant une répartition de flux symétrique intensive (latérale) et un réflecteur circulaire fournissant une répartition de flux asymétrique extensive. Dans les deux cas, le tracé bleu concerne le plan transversal (« C0, C180 »), le tracé rouge concerne le plan longitudinal (« C90, C270 »). Ainsi :
On constate que pour le réflecteur ovoïde, la lampe est centrée. Le centrage de la lampe donne une répartition du flux symétrique (cf. tracé bleu). Le réflecteur étant plus étroit dans l'axe de la chaussée et plus large dans l'axe orthogonale à celle-ci (axe allant d'un trottoir à un autre), la répartition de flux est intensive, concentrée sous le luminaire (cf. tracé rouge).
On constate que pour le réflecteur circulaire, la lampe est excentrée. Ceci donne une répartition du flux asymétrique (cf. tracé bleu). Le réflecteur circulaire étant plus large que le réflecteur ovoïde, la répartition de flux est extensive (cf. tracé rouge).
En ne prenant en compte que la chaussée, si nous avons par exemple une voie de largeur « l » de 24 mètres, une hauteur de feu « h » de 12 mètres, la largeur de voie est de « 2h ». Si on utilise le luminaire PHILIPS Marina 12, après analyse des courbes, on en déduit le facteur d’utilisation « C.U. », qui est d’environ 0,40 dans le premier cas et d’environ 0,55 dans le second cas.
En supposant que dans les deux cas, le flux émis par la lampe soit respectivement de 45000 et 55000 lumens, le flux lumineux atteignant la chaussée est respectivement de 45000 × 0,4 et 55000 × 0,55, soit respectivement 18000 et 30250 lumens.
En supposant que les luminaires soient espacés de 30 mètres, alors l’éclairement moyen est dans le premier cas de 18000 / (24 × 30) et dans le second cas de 30250 / (24 × 30), soit respectivement de 25 et 42 lux.