Voici une vision très grossière (en utilisant toujours le modèle de Bohr) au moment de la formation d’une molécule d’eau, avec :
Un atome d’Oxygène, constitué d’une couche « K » et d’une couche « L ». La couche « K » intègre une sous-couche « 1s », constituée d’une orbitale unique, sur laquelle gravitent 2 électrons de spin opposés. La couche « L » intègre d’une part une sous-couche « 2s », constituée d’une orbitale unique, sur laquelle gravitent 2 électrons de spin opposés. La couche « L » intègre d’autre part une sous-couche « 2p », constituée de trois orbitales. Sur la première gravitent deux électrons. Sur les deux autres, seul un électron est présent. Il y a donc deux orbitales au sein de l’atome d’Oxygène qui peuvent interagir avec des orbitales d’autres atomes.
Un atome d’Hydrogène, constitué d’une couche « K ». La couche « K » intègre une sous-couche « 1s », constituée d’une orbitale unique, sur laquelle gravite 1 électron.
L’orbitale unique de la couche K de chaque atome d’Hydrogène, d’une part, et les deux orbitales de l’atome d’Oxygène ne comprenant qu’un électron, d’autre part, peuvent s’associer pour former une paire d’électrons (de spin opposés). Cette association aboutit à une nouvelle structure moléculaire, selon une théorie nommée « LCAO » (Linear Combinaison of Atomic Orbitals).