EUROPHANE Trafic

La série Trafic est pour la première fois apparue au catalogue EUROPHANE de 1976. Muni du même réflecteur que le luminaire VM apparu quelques années plus tôt, ce luminaire offre la possibilité d'être fixé à un mât horizontal ou vertical. Dans le second cas, il est orientable au moyen d'une rotule à l'arrière. Cette dernière, en polyester et de couleur blanche les premières années, a été remplacée par une version en polypropylène de couleur noire à partir de 1980. Au départ, la série a intégré le luminaire TR 2. Il a rapidement été suivi par les luminaires TR 1 et TR 3. Chaque taille peut être équipé d'un réflecteur pour lampes BF (TR 1, TR 2, TR 3) ou bien pour lampes HPS (TR 1 S, TR 2 S, TR 3 S). La série se décline comme suit :

- Luminaire TR 1, pour lampes BF 50 W, 80 W ou 125 W.
- Luminaire TR 1 S, pour lampes HPS 70 W ou 150 W.
- Luminaire TR 2, pour lampes BF 125 W ou 150 W.
- Luminaire TR 2 S, pour lampes HPS 250 W ou 400 W.
- Luminaire TR 3, pour lampes BF 250 W ou 400 W.
- Luminaire TR 3 S, pour lampes HPS 250 W ou 400 W.

Les luminaires Trafic sont constitués d'un corps en polyester armé. L’accès au bloc appareillage est possible en dévissant une vis de fixation par le haut à l’arrière du luminaire. La platine appareillage est fixée sur la base inférieure qui coulisse une fois la vis de fixation dévissée. Les luminaires Trafic peuvent être ouverts ou fermés par une vasque en verre ou bien en polycarbonate. A partir de 1980, la série a été complétée par les modèles TR 1 SR et TR 2 SR, dont la particularité est d'être équipée d'une fermeture réfractante en verre prismatique, laquelle offre une répartition lumineuse latérale élargie.

En France, ce luminaire est plus occasionnel que la plupart des modèles fonctionnels que EUROPHANE commercialisait à la même époque. Son plus gros succès a eu lieu en Charente-Maritime et de très loin. Plusieurs milliers d’exemplaires de luminaires Trafic ont été installés à travers les communes rurales réparties sur l’ensemble du département. Celui-ci inclut à lui seul inclut plus d’un tiers des exemplaires ayant été écoulés dans le pays. On en trouve fréquemment dans deux départements voisins, dans les Deux-Sèvres d’une part (à Niort et à Bressuire notamment), en Gironde d’autre part, surtout dans la partie nord du département. Dans les autres régions, on le trouve surtout dans des communes de grande taille ou de taille moyenne, plutôt dans la partie ouest du pays, telles qu'Agen ou Auch. On en trouvait aussi plusieurs centaines à Millau, à Sallanches ou encore dans la commune de Roye. En Ile-de-France, quelques centaines d’exemplaires ont été installés dans la ville de Paris, généralement dans la partie nord de la ville. On en trouvait le long d’une grande partie du Boulevard Haussmann. En banlieue, c’est dans les communes de Saint-Maur-des-Fossés et Chatenay-Malabry que ces luminaires ont eu le plus de succès. On en trouvait aussi quelques exemplaires déployés autour du parc des expositions de Paris Nord Villepinte, ou encore à Meulan.

Il ne s'est quasiment pas vendu à l'export, tout juste en trouve-t-on quelques rares exemplaires dans des espaces privés de Belgique, en Andorre et en Algérie. Sa destination la plus exotique a été la Thaïlande, où on trouve de rares exemplaires sur les voies rapides de Bangkok.