SCHRÉDER Saphir

La série Saphir a été conçue par la société COMATELEC, entité française du GIE SCHRÉDER. Le luminaire Saphir 2 a pour la première fois été présenté en 1997. Il a été suivi par le luminaire Saphir 1 en 2002. Le luminaire Saphir 3 a complété la série en 2004. Avec le luminaire Saphir a été conçu un nouveau réflecteur baptisé HPR : Haut Pouvoir de Réflexion. Il prend la forme d’un réflecteur à facettes métallisé, et a par la suite équipé de nombreux luminaires conçus par SCHRÉDER dans les années 2000. La série se décline comme suit :

- Luminaire Saphir 1, pouvant être équipé de lampes BF 50 W, 80 W ou 125 W, ou bien de lampes HPS 50 W, 70 W ou 100 W.
- Luminaire Saphir 2, pouvant être équipé de lampes BF 80 W, 125 W ou 250 W, ou bien de lampes HPS 70 W, 100 W, 150 W ou 250 W.
- Luminaire Saphir 3, pouvant être équipé de lampes BF 125 W ou 250 W, ou bien de lampes HPS 150 W, 250 W ou 400 W.

Les luminaires Saphir étaient généralement constitués d’un châssis et d’un capot en aluminium. Ils pouvaient également être commercialisés avec un capot en polypropylène gris. Ils abritaient un bloc optique étanche (muni du système Sealsafe) et une platine appareillage positionnés à l’arrière. En accédant à la lampe, la déconnexion de l’obturateur provoquait systématiquement une déconnexion électrique lampe et une mise hors tension de l’amorceur. Le bloc optique était scellé par un protecteur bombé en verre. Sur demande, le protecteur pouvait également être en polycarbonate (max 150 W) ou en méthacrylate (max 100 W), ou bien être un verre plat. Le système d’ouverture du capot se trouvait sur le flanc droit du luminaire. Celui-ci a connu deux évolutions, lesquelles sont visibles de l’extérieur. La première génération de luminaires Saphir 2 était munie d’un levier de fermeture imbriqué. Dans le cadre de la conception du luminaire Saphir 1, une deuxième génération de système d’ouverture a également été appliqué au Saphir 2. Celui-ci se présentait sous forme de deux clips à pincer recouverts par le capot (légèrement bombé à cet endroit pour accéder aux clips). Dans le cadre de la conception du luminaire Saphir 3, une troisième génération de système d’ouverture a également été appliqué aux Saphir 1 et Saphir 2. Celui-ci se présentait sous forme de levier d’inclinaison.

En France, la série Saphir est très vite devenue le plus gros succès commercial de COMATELEC. Alors que jusqu’alors, les luminaires COMATELEC étaient surtout installés dans les grandes agglomérations, les luminaires Saphir sont aussi bien installés en zones urbaines qu’en zones rurales dans les années 2000. Leur fréquence est plutôt homogène sur l’ensemble du territoire, avec une forte présence dans le Cher et dans l’Allier, régions proches de Saint-Florent-sur-Cher où le centre de production de COMATELEC est implanté. Les luminaires Saphir ont surtout eu beaucoup de succès en Ile-de-France et particulièrement dans le département du Val-d’Oise.

A l’export, la série Saphir a eu un très gros succès en Europe, où elle a été installée dans plus de 25 pays. Elle a été installée dans l’ensemble des pays d’Europe de l’ouest, avec de nombreux exemplaires au sud des Pays-Bas et en Flandre. Elle est en revanche très occasionnelle en Scandinavie et semble inexistante en Grèce. En Europe de l’est, on en trouve dans la plupart des ex-pays du Bloc de l'Est, à l’exception de la Bulgarie. Elle est très rare dans les pays baltes, on en trouve malgré tout quelques exemplaires installés à Riga. Dans les pays d’ex-Yougoslavie, elle est beaucoup plus rare malgré le fait que SCHRÉDER y soit bien implanté. On en trouve surtout à Belgrade et dans la région de Sarajevo. Hors d’Europe, sa présence est très restreinte. En Afrique, on la trouve au Maroc et en Tunisie, ainsi qu’au Congo et au Gabon. En Amérique du Sud, on en trouve quelques exemplaires en Colombie et au Chili. On en trouve enfin en Chine et quelques exemplaires à Dubaï.