ECLATEC LCM

Le luminaire ECLATEC LCM 101, dont l’acronyme signifie « Luminaire Capoté équipé du réflecteur Multitec 101 », est apparu au début de l’année 1972. Il a été conçu dans le but de proposer une solution adaptée aux lampes à sodium haute pression pour l’éclairage des grands axes. Le luminaire LCM 101 a été commercialisé jusqu'en 1998. Le luminaire Clip 34 lui a succédé.

Le luminaire ECLATEC LCM 101 peut être équipé de lampes BF 250 W ou 400 W, ou bien HPS de 250 W ou 400 W. Il existait également une version qui pouvait être équipé de lampes LPS 35 W ou 55 W (LCM 101 N).

Le luminaire est constitué d'un châssis et d'un capot en aluminium teinté généralement bleu perle. Il est équipé d’un appareillage incorporé et muni du réflecteur Multitec 101. Il peut être fixé de manière latérale (LCM 101 L) ou verticale (LCM 101 T) à un mât. La position de la lampe est réglable sur l’axe horizontal et inclinable. L’appareillage est fixé sur un bloc mécanique ascenseur-descenseur, fixé au capot, qui permettait un accès aux composants en activant deux leviers. Aux alentours de 1989, la série a intégré le luminaire LCS 101, « Luminaire Capoté à optique Scellée » (on parlait parfois de luminaire LCM 101-2). Celui-ci, de longueur légèrement plus courte, est fermé par une vasque solidaire au bloc optique. L’accès à la lampe se fait par basculement du châssis support optique, par l’arrière du réflecteur.

Le luminaire LCM 101 a connu ses plus gros succès le long des autoroutes. Il a été utilisé pour équiper de nombreuses voies d’insertion le long des autoroutes A4, A8, A9 et A10. De nombreux luminaires LCM 101 de couleur jaune éclairent les branches d’accès de l’Autoroute A4 à partir de Noisy-le-Grand jusqu’à Metz. De même pour celles de l’Autoroute A10 d’Orléans jusqu’à Bordeaux. Plusieurs milliers d’exemplaires de LCM 101 éclairaient l’Autoroute A8 entre Cannes et Nice. En dehors des autoroutes, on trouvait surtout ce luminaire dans les grandes villes. Le luminaire LCM 101 a eu notamment beaucoup de succès dans le quart nord-est du pays, où ECLATEC était implanté. On en trouvait beaucoup dans des villes telles que Nancy, Dijon, Vesoul ainsi que dans certaines situées dans la banlieue nord de Strasbourg telles que Hoenheim, Bischheim et Schiltigheim. Ailleurs en France, les luminaires LCM 101 étaient nombreux à Nice, à Caen et dans plusieurs villes de l'Oise telles que Beauvais, Compiègne et Noyon, ainsi que dans les villes situées dans le nord des Hautes-Alpes. En Ile-de-France, on en trouvait beaucoup dans le sud des Hauts-de-Seine, notamment à Malakoff, Sceaux, Bourg-la-Reine, Bagneux et Châtenay-Malabry. On en trouvait également beaucoup au nord-ouest du Val-de-Marne, à Vincennes et Saint-Mandé. On le trouvait facilement dans la communauté de Saint-Quentin-en-Yvelines également.

A l’étranger, le luminaire LCM 101 a eu un très grand succès en Espagne, où il y était aussi fréquent qu’en France. Il était fabriqué par LUXTEC, filiale espagnole d'ECLATEC de l'époque. Celle-ci a également contribué à l’installation de quelques luminaires LCM 101 au Mexique et en Argentine. Elle fabriquait une version équipée d’une vasque prismatique, qui ne s’est pas commercialisée en France. En Italie, il était fabriqué par SOLDI E SCATI, filiale italienne d'ECLATEC de l'époque. Les exemplaires fabriqués par SOLDI E SCATI étaient peints en beige. On en trouve quelques exemplaires dans le pays. On peut également le trouver au Portugal, en Andorre. En Belgique, on le trouve dans la commune d’Ixelles (Région de Bruxelles-Capitale) et dans quelques espaces privés du pays. Au Luxembourg, on en trouve notamment à Esch-sur-Alzette.

Hors d’Europe, il a été installé dans quelques villes exotiques. Dès de milieu des années 1970, plusieurs centaines de luminaires LCM 101 ont été étonnamment installés à Moscou. A la même époque, des luminaires LCM 101 ont été installés à Jeddah, en Arabie Saoudite. Quelques exemplaires ont aussi été installés à Singapour. On en trouve dans quelques pays d’Afrique francophones, tels que le Gabon où ECLATEC était bien implanté à cette époque. On en trouve aussi en République démocratique du Congo et au Mozambique. Ailleurs, on en trouve quelques exemplaires au et en Tunisie. Plusieurs centaines exemplaires ont également été installés dans la ville de Tripoli au Liban.