MAZDA Esthelux

Les premiers luminaires Esthelux ont été installés à Grenoble aux alentours de 1967, dans le cadre de la construction des centres culturels et sportifs pour les Jeux olympiques d'hiver de 1968. Par la suite, MAZDA a proposé la série Esthelux dans son catalogue. La série intégre les luminaires suivants :

- Le luminaire ES 125, pouvant être équipé de lampes BF 80 W ou 125 W.
- Le luminaire ES 400, pouvant être équipé de lampes BF 250 W, 400 W, ou bien de lampes HPS 250 W ou 400 W.

Ces deux luminaires prennent le nom de ESF 125 et ESF 400 lorsqu’ils sont fermés par une vasque. Ils sont couverts par un capot en polyester armé de fibre de verre, et sont respectivement équipés du même réflecteur et bloc appareillage que les luminaires EPA 125 et EPA 400. Ils peuvent aussi bien être fixés à un mât latéral que vertical (là où les luminaires EPA ne peuvent être fixés qu’en latéral). Le luminaire ES 125 a été commercialisé jusqu’en 1979. Le luminaire ES 400 a été commercialisé jusqu’en 1981. Juste avant sa fin de fabrication, le luminaire ES 400 pouvait être livré dans une version spécifique équipée de deux lampes (HPS 250 W ou 400 W) placées en parallèle.

En France, l’Esthelux n’a jamais figuré parmi les luminaires les plus répandus. On le trouvait surtout dans les régions où MAZDA était bien implanté, par exemple en région lyonnaise et dans les Pyrénées-Orientales. Quelques villes notables s’en sont massivement équipé de luminaires ES 400 telles qu’Amiens, Dieppe, Grenoble, Toulon, Martigues, Istres et Perpignan. On en trouvait également à Sochaux autour de l’usine de PSA. Mais son succès le plus notable a été la Rocade de Bordeaux où plusieurs milliers de luminaires ES 400 ont été installés le long de celle-ci. Pour ce qui est du luminaire ES 125, il a toujours été très rare. On pouvait en trouver à Béziers ou encore au niveau de Bolquère (Station Pyrénées 2000).

Cette série ne s'est quasiment pas vendue à l'export. Tout juste trouve-t-on quelques luminaires ES 125 à Damas en Syrie.