MAZDA EPA

MAZDA EPA 400 avec vasque
MAZDA EPA 400 sans vasque
MAZDA EPA 250 avec vasque
MAZDA EPA 250 sans vasque
MAZDA EPA 125 avec vasque
MAZDA EPA 125 sans vasque
MAZDA EPA 400 avec vasque
Nancy (54)
MAZDA EPA 400 sans vasque
Bort-les-Orgues (19)
MAZDA EPA 250 avec vasque
Langogne (48)
MAZDA EPA 250 sans vasque
Perpignan (66)
MAZDA EPA 125 avec vasque
Les Neyrolles (01)
MAZDA EPA 125 sans vasque
Fozières (34)
Nom de la lanterne
EPA
Fabricant
PROJELUX puis MAZDA ECLAIRAGE

Cette série de luminaires a été conçue par la société lyonnaise « Le Projecteur Standard », aux alentours de 1965. Au milieu de l’année 1966, MAZDA ECLAIRAGE présente cette série sous le nom de EPA, signifiant « armature d'Eclairage Public avec Appareillage incorporé ». Celle-ci intègre deux luminaires EPA 250 et EPA 400. A la fin de la même année, un luminaire de plus petite dimension intègre la série, sous le nom de EPA 125. Initialement conçu pour épouser la forme des lampes ballons fluorescents, ce luminaire a pu à partir des années 1970 être équipé de ballons diffusants (HPS). Les deux luminaires EPA 125 et EPA 250 ont été commercialisés jusqu’à l’apparition des luminaires Macadam P et Macadam G courant 1988. Le luminaire EPA 400 a quant à lui été commercialisé jusqu’à la fin de l’année 1992. Aussi, la série intègre les trois luminaires suivants :

- Le luminaire EPA 125, pouvant être équipé de lampes BF 80 W ou 125 W, ou bien de lampes HPS 70 W.
- Le luminaire EPA 250, pouvant être équipé de lampes BF 125 W ou 250 W, ou bien de lampes HPS 70 W, 150 W ou 250 W.
- Le luminaire EPA 400, pouvant être équipé de lampes BF 250 W, 400 W ou 700 W, ou bien de lampes HPS 250 W ou 400 W.

Entièrement recouverts d’une enveloppe en aluminium purifié, les luminaires EPA 250 et EPA 400 étaient équipés d’un bloc appareillage métallique et d’une équerre de réglage de la lampe. Dans le cas du luminaire EPA 125, le bloc appareillage était en maranyl et la douille y était directement fixée (à partir de 1976 environ, ce fut également le cas pour le modèle EPA 250). Le bloc d'alimentation et de support de lampe était dans tous les cas interchangeables, et pouvait être déclipsé sans outil. Les trois modèles pouvaient être fermés par une vasque en méthacrylate. A noter que ces luminaires pouvaient être commercialisés sans bloc appareillage. Ils ne comportaient alors qu’une longue équerre à laquelle la douille était fixée. On parlait alors de luminaires EP 125, EP 250 et EP 400.

Ce luminaire est très rapidement devenu un grand classique de l'éclairage public français. Il a été un des luminaires ayant été le plus commercialisé dans le pays. Initialement commercialisé par Le Projecteur Standard, il est massivement installé dans les régions Rhône-Alpes, PACA et Franche-Comté, ainsi que dans les départements voisins. MAZDA le commercialise dans les autres régions et ce luminaire se répand sur l'ensemble du territoire français. En 1971, MAZDA rachète la société « Le Projecteur Standard » (qui a entre-temps pris le nom de PROJELUX). Ce luminaire était d’une manière générale de plus en plus fréquent au fur et à mesure que l’on se rapprochait de Lyon, surtout dans les régions rurales. Il était très fréquent dans le sud de la Bourgogne, dans l’est de l’Auvergne, dans le Jura, en région Rhône-Alpes, en région PACA et dans le Languedoc-Roussillon. On le trouvait facilement dans certains autres départements tels que l’Orne, l’Oise, la Creuse, la Corrèze, le Lot. Il a été massivement installé sur l’ensemble de la commune d’Angoulême. En Ile-de-France, il était plus rare comparativement à la fréquence à laquelle on le croise en province.

Dans le reste de l’Europe, on le trouve occasionnellement en Italie ainsi qu’en Suisse dans le canton du Valais où MAZDA était bien implanté. On le trouvait dans quelques rares espaces privés de Belgique et du Luxembourg. Ses plus grosses ventes à l’export ont été réalisés dans les pays d’Afrique francophones. On en trouve ainsi au Sénégal, en Côte d’Ivoire, au Mali, au Burkina Faso, en Centrafrique, au Rwanda, au Cameroun ou encore à Madagascar. On en trouve aussi en Guinée équatoriale, en Angola et au Mozambique. Quelques exemplaires ont été installés dans plusieurs pays arabes, incluant la Mauritanie, le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, la Libye, la Jordanie et l’Irak. On en trouvait des milliers d’exemplaires en Syrie.