PHILIPS Crylate

PHILIPS Crylate 12 avec vasque
PHILIPS Crylate 12 sans vasque
PHILIPS Crylate 11 avec vasque
PHILIPS Crylate 11 sans vasque
PHILIPS Crylate 10 avec vasque
PHILIPS Crylate 10 sans vasque
PHILIPS Crylate 12 v.2
PHILIPS Crylate 11 v.2
PHILIPS Crylate 12 avec vasque
La Mède (13)
PHILIPS Crylate 12 sans vasque
Limoges (87)
PHILIPS Crylate 11 avec vasque
Aux Marais (60)
PHILIPS Crylate 11 sans vasque
Pertuis (84)
PHILIPS Crylate 10 avec vasque
Sergines (89)
PHILIPS Crylate 10 sans vasque
Yssingeaux (43)
PHILIPS Crylate 12 v.2
Paris (75)
PHILIPS Crylate 11 v.2
Luant (36)
Nom de la lanterne
Crylate
Fabricant
PHILIPS

La série Crylate a été conçue par les bureaux d’études français de PHILIPS. Le luminaire Crylate 10 est le premier à être présenté, en 1974. Le luminaire Crylate 11 apparait en 1975, le luminaire Crylate 12 apparait peu de temps après. Cette série s’inscrit dans un contexte où la constitution des luminaires fonctionnels évolue. Alors que ceux-ci se présentaient dans les années 1960 sous la forme d’un réflecteur nu avec un éventuel bloc appareillage solidaire de celui-ci, cet ensemble est à partir des années 1970 généralement recouvert par un capot monobloc en matière synthétique. Ainsi, même les produits les plus économiques tels que la série Crylate peuvent bénéficier d’un design élégant. Cette série a été commercialisée jusqu’en 1984 environ. Elle se décline comme suit :

- Luminaire Crylate 10, pouvant être équipé de lampes BF 80 W ou 125 W, ou bien de lampes HPS 50 W ou 70 W.
- Luminaire Crylate 11, pouvant être équipé de lampes BF 125 W ou 250 W, ou bien de lampes HPS 100 W, 150 W ou 250 W.
- Luminaire Crylate 12, pouvant être équipé de lampes BF 250 W ou 400 W, ou bien de lampes HPS 250 W ou 400 W.

Les luminaires Crylate 10, 11 et 12 sont constitués d’un compartiment arrière qui intègre l’appareillage. A cette structure en alliage d’aluminium est respectivement appliqué un réflecteur de type « NFA », « NVA 11 » et « NVA 12 ». Pour le luminaire Crylate 10, l’ensemble est recouvert par un capot en polypropylène. Pour les luminaires Crylate 11 et 12, l’ensemble est recouvert par un capot en polyester armé. A partir de 1977 environ, les luminaires Crylate 11 et 12 évoluent vers une version plus économique. Le capot en polyester armé est remplacé par un capot en polypropylène, de même constitution que celui du Crylate 10. En outre, le compartiment arrière du Crylate 11 est raccourci.

En France, les luminaires Crylate se sont correctement vendus au cours des premières années. A partir de la fin des années 1970, ils ont souffert de la comparaison avec les luminaires Marina malgré leur plus faible coût, et n’ont quasiment plus été installés. Aussi, bien qu’il soit possible d’en trouver quelques exemplaires dans n’importe quelle région du territoire, ils sont relativement peu fréquents dans le pays. C’est dans les régions du centre-ouest du pays qu’on l’aperçoit le plus, en particulier dans la région du Limousin, en Charente-Maritime, dans l’Indre et dans le Cantal. Plusieurs centaines de luminaires Crylate ont été installés à Montauban. En Ile-de-France, plusieurs communes du nord-est de l’Essonne s’en sont équipé, parmi lesquelles Montgeron, Yerres et Sainte-Geneviève-des-Bois. On en trouvait également à Ormesson-sur-Marne ou encore à Saint-Leu-la-Forêt.

Les luminaires Crylate étaient fabriqués en France (probablement au sein de l’usine de Miribel de MAZDA) et la quasi-totalité des exemplaires produits ont été réservés au marché français. Quelques luminaires Crylate ont été installés à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso.